Résumé :
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A la croisée de l'individuel, du familial et du social, le changement de nom relève de l'investissement personnel, de l'histoire biographique et des profondeurs de l'inconscient. Mais il est également tributaire de la valeur que la société confère à l'institution du nom, de la symbolique qui s'y rattache, des préjugés et des idéologies du moment. Révélant l'emprise du national sur le nominal, il dévoile ce qui se noue dans notre société autour de ces questions centrales que sont la citoyenneté, l'intégration, l'assimilation et leur envers : le repli identitaire, l'exclusion ou la discrimination. Entre appartenance et dissidence, filiation et affiliation, le changement de nom est ici le fil rouge d'une ample réflexion sur la nation et l'identité. Mêlant les récits de Juifs, d'Arméniens et de Maghrébins ayant changé de nom à ceux de résistants ayant gardé leurs surnoms de clandestinité, évoquant la tentation littéraire du renom par le pseudonyme aussi bien que l'obsession du repérage des noms,cultivée par l'extrême droite, l'auteur nous livre ici une lecture pluridisciplinaire (résumé éditeur).
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